Etang de Diana

Depuis plus de 50 ans, l’entreprise SARL étang de Diana a repris le flambeau en exploitant économiquement le site. Elle n’a eu de cesse de développer les différentes productions de moules et huîtres. Deux produits « phares » qui en terme de pourcentage ne sont pas à négliger puisque la SARL commercialise plus de 500 tonnes de moules, soit près de 65 % de la production de l’île. Ajoutons à cela 50 Tonnes d’huîtres « Nustrale ».

Sur site, deux autres sociétés participent à l’exploitation de l’étang et concourent à produire les tonnages supplémentaires.

Un établissement offre également la possibilité de se restaurer; il fonctionne toute l’année. Sa carte offre presque essentiellement des produits de la mer.

Créée en 1965, la SARL est la plus ancienne société conchylicole de l’île (moules-huîtres). Elle emploie 15 personnes à l’année et l’équivalent de 5 emplois supplémentaires avec les activités saisonnières. Depuis quasiment 50 ans elle est incontournable sur le marché des coquillages en Corse, et n’a cessé de progresser en volume mais également en qualité (nombreuses médailles au Concours Général Agricole sur les Nustrale di Diana). 

Troisième par sa superficie (570 hectares), l’étang de Diana est le plus profond des étangs de Corse avec un maximum de 11 mètres de profondeur. Situé sur les communes d’Aleria et de Tallone, cet étang a un bassin versant dont la surface s’étend sur 62 km2.

L’étang de Diana est connu depuis plus de vingt siècles. Exploité par les habitants d’Alalia (la plus grande cité de corse voici 2000 ans !) il concentrait pas moins de 20000 personnes sur le site ancien et ses environs. Déjà sous la domination romaine les huîtres y étaient exploitées puis exportées vers le Port d’OSTIA, pour alimenter Rome. Beaucoup de traces archéologiques attestent de cette forte présence.

Deuxième grande période d’exploitation du site de Diana se situe durant des siècles de domination génoise (XVème – XVIème – XVIIème). Comme les autres grands étangs de la côte orientale, Diana produit, au bénéfice des grandes familles génoises propriétaires du lieu. Là aussi, le commerce est florissant et les exportations vers la république sont attestées de façon très précise. Les archives manuscrites sont nombreuses et les flux économiques comptabilisés. On recense avec précision les tonnages exportés de Diana via Gênes ; ils concernent bien sur la récolte des huîtres mais également d’autres produits, tels que: poissons séchés, poissons en saumure stockés dans des barils.